Thierry Henry quitte donc un club avec lequel il a tout gagné ou presque (2 titres de champions et 3 coupes d'Angleterre). Seul ombre à son palmarès : la finale de la Ligue des champions perdue face à Barcelone en 2006. Le prodige français fait aujourd'hui partie intégrante de l'histoire d'Arsenal. En effet le 19 octobre 2005, il est devenu le meilleur buteur du club devant le légendaire Ian Wright avec 186 réalisations à son compteur. En juillet 2006, il a même été le tout premier buteur de l'histoire de l'Emirates Stadium successeur du stade d'Highbury. Pour tout cela il laissera une trace indélébile dans le coeur des supporters des gunners.
Il part avec la bénédiction d'Arsene Wenger, le coach qui lui a donné sa chance à l'AS Monaco en 1994 et lui a permis de participer à la belle aventure des Bleus à la Coupe du monde 98. Après une demi-saison peu convaincante à la Juventus de Turin, coach Arsene le relance en 1999 en le faisant venir à Arsenal. Les deux hommes ont depuis une relation personnelle très forte empreinte de respect et d'admiration mutuelle.
Pour comprendre son départ d'Arsenal, il convient de prendre en compte plusieurs facteurs. Le premier d'entre eux est le départ forcé de David Dein le vice président d'Arsenal auquel Thierry Henry était très attaché. Le second est la lenteur qu'a eu le club à renouveler le contrat d'Arsene Wenger. Le troisième est clairement le montant du transfert de 24 millions d'Euros (plus une prime de 3 millions en cas de victoire du Barça en Ligue des champions), somme vitale pour un club en manque de liquidités depuis l'acquisition de son nouveau stade. Le quatrième, et non des moindres, est l'ambition légitime que peut avoir un joueur de la classe de Thierry Henry de s'entourer de quelques uns des meilleurs joueurs de la planète pour décrocher les deux seuls titres qui manquent encore à son incroyable palmarès : La Ligue des Champions et le Ballon d'or France Football.
Henry au Barça, c'était l'arlésienne de la saison des transferts. C'est aujourd'hui une réalité. Ce véritable passionné du jeu d'attaque et de l'histoire du football ne pouvait pas rejoindre un autre club que le Barça. Le hasard veut qu'il endossera le mythique n°14 d'un certain Johan Cruyff (le 14 était son numéro fétiche avec l'Ajax d'Amsterdam et les Pays Bas mais il ne le porta au Barca que lorsqu'il était remplaçant car la règlementation espagnole de l'époque obligeait les titulaires à porter un numéro allant de 1 à 11). Avec l'arrivée du lyonnais Eric Abidal, et les présences de Lilian Thuram, de Samuel Eto'o ainsi que de l'ancien parisien Ronaldinho le vestiaire du Camp Nou va prendre la saison prochaine un petit accent français qui ne devrait pas être trop du goût des supporters merengue. En effet, le Real Madrid face à cette armada d'étoiles francophones aura bien du mal à conserver son titre de champion d'Espagne. Au fait comment dit-on « Galáctico » en castillant ?
Titi version Blaugrana
Comme dans un rêve !
Henry, gunner forever
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